Psyckoze Nolimit est un des piliers de la culture graffiti en France. Au service de la liberté d’expression, il s’engage pour la reconnaissance du mouvement graffiti, comme culture artistique émergeante. Aujourd’hui, sa démarche artistique reste intacte en développant son travail en parallèle, dans son atelier et dans la rue.
Il a été à l’initiative d’espaces alternatifs dédiés à la production et à la diffusion des cultures urbaines au niveau international. Membre du crew 156, le graffeur est très actif notamment dans la rue et dans les catacombes. Respecté pour son style, son amour du punk et la culture de l’underground, qu’il continue à cultiver trente ans après ses débuts.
Ses personnages tracés d’un seul geste à l’aérosol pour un rendu gracieux et dynamique sont vite devenus mythiques.
Né en 1987, Jigé est un artiste autodidacte résident aux ateliers Jouret à Roubaix.
Son univers à la fois chargé et coloré rappelle l’univers d’Où est Charlie, ainsi que le célèbre trucmuche. L’écriture automatique, autrement appelé « Doodle » est pour lui une manière de s’exprimer sans réfléchir au sens.
Deux styles : le style coloré, chargé, jubilatoire, le plus connu et le plus facilement reconnaissable. Mais parfois apparaissent des toiles en négatif : noir et blanc.
Miss Tic est une artiste libre. Figure emblématique du street art en France elle restera longtemps la seule femme à intervenir sur les murs de nos villes.
A l'aide de pochoirs, Miss Tic peint sans relâche, dans un geste délicieusement délictueux, des femmes en noir, sexy et glamours, aux aphorismes chocs.
S'inspirant des méthodes et des figures de la publicité, Miss Tic fixe une certaine image de la féminité. Sa démarche est à la fois picturale et poétique. Elle rappelle en leur temps les surréalistes comme Magritte ou les affichistes tels Villeglé.
Dans une fausse naïveté, Miss.Tic travaille son trait : ses personnages comme ses mots s'offrent à une lecture pleine d'humour et d'espièglerie, voire de cynisme, c'est selon.
Elle s'amuse dans l'art du détournement, comme lors de son travail "Muses et Hommes" où elle réinvestit les grandes figures des toiles de Goya, Rembrandt, Caravage, entre autres, pour questionner le rapport homme/femme.
Avec elle, les images et les mots signifient toujours autre chose que ce qu'il y paraît. Chacune des ses oeuvres est un engagement, une éthique, une signature, celle d'une femme iconique et mystérieuse. Miss.Tic, unique dans son genre.
Leona Rose est une jeune artiste française formée aux Beaux Arts de Paris, dont les Rotring et Posca projettent sur le papier de folles jungles colorées habitées par des animaux qui nous ressemblent étrangement (mais avec un supplément de folie) ! Les inspirations de Leona sont à la fois chamaniques, bohémiennes et ethniques, puisant son inspiration dans ses propres voyages en Asie et en Amérique Latine. Parce que l'art réconforte et que les immenses fesques de Léona nous plongent dans la féerie d'un monde parallèle qui réjouit les enfants, ses collaborations avec des ONG comme Casa Guatemala, pour des hôpitaux ou des orphelinats, sont nombreuses.
Leona est membre du collectif artistique Chalk Custom Boards.
C’est en 1993, dans la région niçoise, qu’apparaissent les premières œuvres murales de Skio, lettrages vandales puis univers figuratifs et romantiques issus de sa culture pop et télévisuelle.
Aujourd’hui, les œuvres de l’artiste Skio (passé par des études supérieures de concepteur designer), mêlent formes géométriques et représentations réalistes aux regards oblitérés, elles interrogent sur notre présence dans l’espace urbain en créant une nouvelle esthétique harmonieuse et moderne.
Inspirées de l’amour de Skio pour le Bauhaus et le surréalisme, ses œuvres possèdent leur propre univers cherchant un équilibre rare entre géométrie, anatomie et couleur en explorant la complexité du minimalisme. Profitant de l’expérience et de la maîtrise technique de son créateur Skio, tant à la bombe qu'au pinceau ou en digital, elles s’inscrivent en grands formats sur les murs de la ville, sur des toiles en atelier mais aussi dans l’espace grâce à des installations.
Le Français Scaf est un graffeur professionnel, originaire de Nancy, qui réalise des œuvres extraordinaires. Passionné par le dessin, il pratique le graffiti depuis 2003 et son talent lui permet de voyager dans le monde entier.
Ce qui fait sa singularité, c’est le réalisme incroyable de ses réalisations. En jouant avec les perspectives, les œuvres insolites créées par Scaf semblent prendre vie. Et pour sublimer le tout, l’artiste réalise des mises en scènes avec les personnages qu’il dessine sur les murs.
Il utilise énormément de références de la pop culture dans ses œuvres d’art. Gollum, Rick et Morty, Street Fighter ou encore Retour vers le futur sont présents dans ses graffitis. Le street artiste dessine aussi de grosses bêtes comme des dinosaures, serpents, gorilles, etc…, tous très réalistes !
Les résultats sont vraiment bluffants grâce aux techniques utilisées par le graffeur. Ce dernier combine le réalisme avec l’anamorphose pour donner vie à ses créations.
Le CyKlop s’affranchit des supports conventionnels de l’art urbain, comme les murs ou les bâtiments pour investir les objets : il y pose un « œil » et tente alors de rendre la matière vivante pour en révéler toute la fantaisie. Un art anthropomorphique – comme un bestiaire nouveau – qui emprunte son langage à l’esthétique du jouet et de la bande dessinée.
En puisant dans la mythologie grecque, il revisite l’histoire du cyclope à la « sauce toys ».
Objets fétiches de l’artiste, les potelets anti-stationnement en métal alignés dans nos rues deviennent alors des personnages à la fois bizarres et drôles qui interpellent les passants.
Parallèlement à son travail d’atelier, qu’il expose en galerie ou dans le cadre de ventes aux enchères, l’artiste revisite nos usages de l’espace publique en réalisant des installations urbaines de manière libre et sauvage, mais également à la demande de villes ou de festivals artistiques. En créant dans la rue, directement au contact du publique il génère de nouvelles formes de lien sociaux et réinterprète ainsi les usages du mobilier urbain.
Né en 1967 à l’Île Maurice, l’artiste quitte les tropiques en 1976 pour Londres. En 1984 Mode 2 commence à trainer à Covent Garden, berceau de la culture hip-hop britannique, où il débute en tant que graffeur. Au départ spectateur de cette effervescence artistique nouvelle et underground, il se fait rapidement un nom et sera cofondateur du célèbre crew The Chrome Angelz (TCA).
En 1985 il se rend pour la première fois à Paris pour peindre avec l’artiste Bando, rencontré à Londres quelques mois auparavant. Intégrant chacun le crew de l’autre, ils formeront par la suite un illustre duo. Stalingrad devient alors leur playground favori, et ils y poseront, à côté d’autres crews comme les BBC, les fondements du graffiti européen. Le tournant de sa carrière a une date : 1987. C’est cette année là qu’il fait la couverture de Spraycan Art, qui exportera son art à l’échelle mondiale.
Il expose aujourd’hui dans de nombreuses galeries et musées. Il est notamment représenté par la galerie Lazarides à Londres, et la galerie Patricia Armocida à Milan.
Toujours à même de nous étonner et de nous éblouir d’avantage, Mode 2 n’a de cesse de placer la sensualité au coeur de son art.